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BeniNews
17 décembre 2009

Dieu sur terre, Homme dans le ciel (3/3)

Image1Comme nous l'avons vu (ici et ), le sommet de Copenhague et tous les débats écologiques nous rappellent l'indispensable souci de la Création. Même notre cher président Nicolas Sarkozy a expliqué à Michel Denisot sur Canal + sa conversion à l'écologie.

Notre survie est en jeu. Les réserves s'amenuisent; la pollution nous contraint; les politiques n'ont rien anticipé. Bref, c'est la cata.

Ainsi donc, depuis que notre survie est en jeu, tout le monde se met à y réfléchir et à vouloir agir. Mais la perspective offerte par cette réflexion se limite forcément à une survie matérielle.

Préservons l'eau, développons de nouvelles énergies, résolvons le problème de faim, ainsi nous survivrons, nous affirment les gourous de l'écologie. Et ils ont raison. Mais so what?

L'Homme est ainsi fait qu'il continuera à déconner tout au long de sa vie. Il créera de nouveaux monstres et devra encore se retrousser les manches pour réparer ses nouvelles erreurs.
Là encore, l'écologie traditionnelle doit donc s'accompagner de l'écologie humaine voire de l'écologie spirituelle.

L'évangile de ce jour nous fait découvrir la table des origines de Jésus Christ, fils de David, fils d'Abraham (Matt 1, 1-17). Toute cette généalogie nous apprend que Jésus fut véritablement et réellement Homme. Comme le rappelait un jour Benoît XVI : "ce n'est ni un mythe, ni un rêve, ce n'est ni une vision, ni une utopie, ce n'est pas une fable, mais un événement unique et définitif."

Quelle importance? Par Jésus, "Dieu s'est fait Homme pour que l'Homme devienne Dieu" (Saint Irénée). Dieu est revenu sur terre pour que l'Homme monte au ciel.

Quel rapport avec Copenhague, Cohn-Bendit et Nicolas Sarkozy? Jésus nous explique comment devenir Dieu. "vas, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres et tu auras un trésor au ciel ; puis viens et suis-moi."

Dit comme cela, ça parait un peu extrême. Mais dans le contexte écologique actuel, nous pouvons faire le lien avec l'écologie de Benoît XVI qui insiste sur le juste partage des richesses avec les plus pauvres et sur la modération. Notre problème actuel ne vient-il pas finalement d'une volonté effrénée de superflus et d'accumulation? Combien de nourriture gachée (les pays développés jettent 30% de la nourriture, 40% en période de Noël)? Combien de produits d'agrément créés, industrialisés, commercialisés pour être jetés?

Et Jésus nous demande d'aimer. Aimer la terre, respecter la vie, viser le ciel.

Finalement l'écologie est assez simple. Ce n'est pas une lutte pour la survie de la planète à moyen terme mais un combat pour la vie d'aujourd'hui, de demain et de toujours. C'est une histoire d'amour entre la terre et le ciel.

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