l Les mois d'été font de BeniNews un blog au ralenti. Mais aujourd'hui n'est pas un jour comme les autres. Nous fêtons Marie-Madeleine.

Il y a eu beaucoup d'écrits, de films et de ragots sur ce personnage clef des Évangiles. Bien que les Évangiles aient la fâcheuse tendance à ne pas nommer tous les personnages et poussent ainsi à faire quelques rapprochements hasardeux, ne nous laissons pas entraîner sur des pentes qui ne s'appuient sur aucun texte et satisfont seulement les élucubrations lubriques de quelques écrivains.

La Marie-Madeleine qui doit nous intéresser est la Marie de Magdala, sœur de Marthe et de Lazare. Celle qui pleura ses péchés sur les pieds de Jésus. Celle qui découvrit le tombeau vide le lendemain de la Résurrection du Christ. Celle qui vit le Seigneur ressuscité et qui crut. Celle qui reçut la mission d'annoncer cette bonne nouvelle.

Dans les différents débats sur le rôle de la femme au cœur des religions, nous oublions trop souvent qu'à une époque où la femme était très peu considérée, Dieu choisit une femme comme témoin de Son acte salvateur. Marie-Madeleine est la première fidèle de l'Église.

Marie-Madeleine choisit de remettre ses péchés et de croire.

Marie-Madeleine choisit de s'écrier "Rabbouni!" et de croire.

Marie-Madeleine a usé de sa liberté pour suivre le chemin de Dieu.

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Ces dernières semaines, l'actualité a mis en avant la problématique posée par l'Islam intransigeant et le port de la burqa. Une grande féministe, Elisabeth Badinter est même allée jusqu'à écrire dans le Nouvel Observateur cette phrase choquante :

"Alors je m’interroge : pourquoi ne pas gagner les terres saoudiennes ou afghanes où nul ne vous demandera de montrer votre visage, où vos filles seront voilées à leur tour, où votre époux pourra être polygame et vous répudier quand bon lui semble, ce qui fait tant souffrir nombre de femmes là- bas ?"

La question de l'Islam ne se pose certainement pas uniquement en termes de "position de la femme". Si nous nous arrêtons à la burqa, nous passerons à côté de l'essentiel. L'essentiel est la place de la liberté.

L'Islam considère comme un crime l'apostasie, le fait pour un musulman de renoncer à sa foi ou de se convertir à une autre foi. Ainsi, cette liberté offerte par Dieu de croire en lui, que nous prônons régulièrement sur ce blog, n'existe plus. Comment en effet développer la raison et la recherche pure de Dieu quand Dieu ne nous offre pas la possibilité de faire le mauvais choix?

La première lutte des politiques et intellectuels devraient donc être de pousser l'Islam à réfléchir à cette notion d'apostasie qui freine le développement de ses fidèles.

Rappelons-nous que dans les Évangiles, c'est bien une femme, peut-être cachée derrière un léger voile comme c'était la tradition dans le monde juif, qui a fait ce premier pas libre de chemin vers Dieu.

Marie-Madeleine choisit de remettre ses péchés et de croire.

Marie-Madeleine choisit de s'écrier "Rabbouni!" et de croire.

Marie-Madeleine a usé de sa liberté pour suivre le chemin de Dieu.

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La femme est la clef de l'humanité.

Dès la Genèse, l'homme a ressenti combien, seul, il n'était rien. Combien il avait besoin d'un "secours" à ses côtés.

La femme est ainsi née de la conscience profonde de l'homme de sa propre faiblesse et de son manque de "secours".

Marie-Madeleine a cru; la femme a cru. Il serait temps que l'homme s'y mette pour que la civilisation de l'amour devienne réalité.

Vous les femmes ...

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