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BeniNews
14 novembre 2008

Quel talent!

Image1 Hier soir, M6 explosait ses scores d'audience avec son émission Incroyable Talent (dont le gagnant est l'"incroyable" Alex). Un bonheur n'arrivant jamais seul, M6 en profitait pour mettre une raclée à son ennemi juré TF1 dont l'émission la Méthode Cauet s'enfonçait dans les brumes du désastre avec 18% de PDM, soit la moitié des scores qu'elle faisait l'année dernière.

Au-delà du plaisir sadique de voir Cauet lutter pour sa survie, qu'y a-t-il de si réjouissant dans cette incroyable nouvelle?

Eh bien, son titre. Incroyable Talent nous renvoie à l'évangile de dimanche prochain, une parabole magnifique : la parabole des talents.

*****

Evangile de Jésus Christ selon St Matthieu, (25, 14-30)- Dieu nous confie des talents

Jésus disait cette parabole : « Un homme qui partait en voyage, appela ses serviteurs et leur confia ses biens. A l'un il donna une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul, à chacun selon ses capacités. Puis il partit. Aussitôt, celui qui avait reçu cinq talents s'occupa de les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. Mais celui qui n'en avait reçu qu'un creusa la terre et enfouit l'argent de son maître.

Longtemps après, leur maître revient et il leur demande des comptes. Celui qui avait reçu les cinq talents s'avança en apportant cinq autres talents et dit : 'Seigneur, tu m'as confié cinq talents ; voilà, j'en ai gagné cinq autres. Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t'en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître.'

Celui qui avait reçu deux talents s'avança ensuite et dit : 'Seigneur, tu m'as confié deux talents; voilà, j'en ai gagné deux autres. Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t'en confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître.'

Celui qui avait reçu un seul talent s'avança ensuite et dit : 'Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n'as pas semé, tu ramasses là où tu n'as pas répandu le grain. J'ai eu peur, et je suis allé enfouir ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t'appartient.'

Son maître lui répliqua : 'Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n'ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l'ai pas répandu. Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l'aurais retrouvé avec les intérêts. Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. Car celui qui a recevra encore, et il sera dans l'abondance. Mais celui qui n'a rien se fera enlever même ce qu'il a Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dehors dans les ténèbres ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents !' »

*****

Oui, chacun de nous avons des talents à développer pour accomplir notre vie.

Trop souvent, la société nous guide sur des chemins qui ne sont pas ceux dans lesquels nous pouvons nous épanouir. Trop souvent, nous empêchons sans le vouloir nos "incroyables talents" de s'exprimer.

Chez BeniNews, nous nous voulons les promoteurs d'une nouvelle forme de société, la "société de vocation".

Au cours de la révolution industrielle du XIXe siècle, la société s'est mise à considérer qu'un être accompli était un être productif. C'était l'ère de la société de production. Quelques décennies plus tard, la société se prit à croire que l'être productif devait essentiellement répondre à une demande matérielle. Ce fut l'ère de la société de consommation. Mais aujourd'hui, nous nous apercevons que tout cela ne nous a pas forcément fait grandir en humanité et que la société ne s'est pas apaisée. Il y a toujours des guerres, des famines, des krachs et tout autour de nous, les gens ressentent un véritable besoin d'immatériel et d'épanouissement. C'est l'arrivée de la société de vocation.

La société de vocation, c'est l'affirmation que nos talents impalpables sont utiles à l'ensemble de la société. Qu'ils ont une valeur. Qu'il y a une véritable création de richesse non seulement humaine mais également économique à répondre à des fonctions d'utilité immatérielles telles que f(amour), f(foi), f(espérance), f(joie), f(paix), f(beauté). Et que la société aurait donc toutes les raisons de les promouvoir et de permettre à tous ces talents d'éclore.

Hommes de foi ou artiste, mère de famille ou passionnée d'éthnologie, quels que soient nos talents, la société a le devoir de faire mûrir ces dons de Dieu. Car s'ils sont bons pour nous, ils le sont encore plus pour les autres.

Image1

Alors que nous fêtons aujourd'hui les 60 ans d'un prince Charles passionné d'écologie qui se morfond de n'avoir pas pu choisir une vocation qu'il cherche toujours, développons nos talents tant qu'il est encore temps pour que le monde en profite.


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